La garde chez l'assistante maternelle ou l'angoisse de la séparation...pour les parents
- Nico
- 15 juil.
- 2 min de lecture
La garde de bébé… source d’angoisse pour à peu près tous les jeunes parents, qui resteraient bien un peu plus longtemps auprès de la chair de leur chair si la nourriture, le loyer, les visites chez le vétérinaire pour le chat et les vacances étaient gratuites...
Je ne reviendrais pas sur le processus ayant mené au choix de notre assistante maternelle - on l’appellera nounou, c’est plus simple et moins formel - parce que la situation (perso, pro, géographique) et les critères de sélection de chacun sont différents.
J’aimerais plutôt vous partager quelques anecdotes qui nous donnent à penser que la belette gardée chez nounou n’est pas la même que celle que nous récupérons tous les soirs à la maison.
Première pièce à conviction: les siestes. A la maison, on est sur une succession de petites siestes de 30-40 minutes maximum. Quelle ne fut pas notre surprise quand nounou nous annonçât, quelques jours après le début de la garde, une sieste bien pleine de 2 heures!
Le pire, c’est quand elle nous dit qu’elle n’a rien eu à faire si ce n’est passer une tête par l’embrasure de la porte pour rassurer la belette durant ses micro-réveils. Alors qu’à la maison, si tu n’es pas allongé à côté, une main sur son torse, prêt à dégainer le petit doigt, tu peux être sûr qu’à la moindre ouverture des yeux, elle ne les refermera pas.
Sans parler de l’environnement de sommeil. Chez nous, on galère alors qu’il n’y a pas un bruit et que les rideaux sont tirés au millimètre pour ne pas laisser passer le moindre rayon de soleil. Alors que ses meilleures siestes chez nounou, c’est volets grand ouverts et pleurs des autres bambins pour la bercer.

Deuxième pièce à conviction: la diversification alimentaire. Quand on passe quinze minutes, entre pleurs, crachats et lancers de purée, pour au final quelques cuillerées de patate douce mixée, on est forcément surpris d’entendre qu’elle a dégommé ladite purée sans broncher, photo avec un grand sourire à l’appui.
Et puis il arrive qu’on récupère vraiment une belette différente de celle qu’on a déposé le matin. Certains jours, une belette avec un petit truc en moins, comme une de ses deux chaussettes ou son doudou. D’autres, une belette avec un petit truc en plus, comme un gros rhume et de la fièvre, ce qui est un peu moins sympa à gérer, même si c’est un mal nécessaire pour construire son immunité.
Le plus important, c'est qu'après plus de deux mois chez nounou, on a vu la belette se transformer. On la sent plus ouverte au monde et aux autres enfants. Les pleurs, quand on la déposait, se sont transformés en sourires quand elle aperçoit ses petits camarades de jeu. Et le stress des parents s’est peu à peu estompé, même si on ne sera jamais rassurés à 100%.
Toujours s’inquiéter même quand tout va bien, ne serait-ce pas là le propre de tous les parents?
Papa Ravi




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