Le retour chez nous... enfin chez notre chat
- Nico
- 15 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 avr.
Ca y est, c'est le retour à la maison. Ce moment vertigineux et même angoissant...où nous allons devoir rendre des comptes au propriétaire des lieux. A savoir notre chat.
Un propriétaire qui nous reçoit avec une mine renfrognée et qui, très vite, nous fait part de ses revendications: vous étiez où depuis tout ce temps? Pourquoi personne ne vient remplir mon bol de croquettes à la seconde où je prends ma dernière bouchée ? Et la litière pas nickel chrome, on en parle?

Mais surprise, pour une fois ses maîtres - ou esclaves, question de point de vue - ne répondent pas sur le champ aux demandes de Monseigneur. Ceux-ci semblent bien trop occupés par ce petit animal bizarre qui gigote dans tous les sens en émettant des cris stridents. La fin de règne est imminente...
Car oui, avant d'accueillir la belette, notre chat était la star, le number 1 incontesté qui passait ses nuits avec nous et recevait des tonnes de câlins par jour. Et nous appréhendions quelque peu sa réaction au retour de la maternité. Allait-il considérer la belette comme une concurrente venue lui prendre son territoire? Lui lancerait-il un "il y a un cowboy de trop dans cette ville" en plissant les yeux, un brin d'herbe à chat à la commissure des lèvres?

A notre plus grand soulagement, la confrontation n'a pas eu lieu. Pas de jalousie quant au report de câlins ou à l'éviction de la chambre parentale. A vrai dire, le chat ne s'approche pas à moins d'un mètre de la belette. Le port altier et la démarche fière, il semble faire preuve d'un dédain ostensible à l'égard de cette petite bête si peu indépendante. La belette ne s'intéressant pas plus au chat - ou peut-être est-ce parce qu'elle le voit encore comme une tache rousse informe, on assiste à une relation de bon voisinage. Ni plus, ni moins.
La morale de l'histoire: c'est quand même vachement adaptable un chat. Du moment qu'on le nourrit suffisamment, qu'on vide sa litière tous les jours, qu'on lui installe un plaid confortable sur le canapé pour roupiller et qu'on le câline encore un peu avant d'aller se coucher, son monde ne va pas s'écrouler.
Et c'est une source de stress en moins à gérer! Bon, on en reparlera quand la belette pourra se lever sur ses pattes arrières et s'amusera à courser le chat pour lui tirer sur la queue. Mais n'anticipons pas trop l'avenir, le présent nous occupe bien assez!
Papa Ravi




super un chat en cohabitation avec un bébé!