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Quand on trimballe sa maison pour le week-end

  • Photo du rédacteur: Nico
    Nico
  • 23 mai
  • 3 min de lecture

Qui dit Mai, dit jours fériés! Avec son lot de ponts, et même un beau viaduc entre le 1er et le 11 pour les petits malins qui avaient analysé le calendrier dès la fin d'année dernière et qui ont devancé leurs collègues au moment de la pose des congés.


De notre côté, la belette grandit bien et ces week-ends de 4 jours ont été l'occasion de tenter des escapades de plus en plus loin de chez nous.


On avait commencé, à ses 2-3 mois, par des petits week-ends chez les beaux-parents. Même si on n'était pas chez nous, la famille, c'est un peu comme une extension de la maison: on a déjà pas mal d'affaires sur place, on a tous nos repères, et puis le coup de main des grands-parents est toujours bon à prendre.


Bien sûr on appréhendait la première nuit, mais la belette s'est très bien acclimatée au lit parapluie - un bien meilleur investissement que les biberons et tétines qui, je le rappelle, sont en vente à prix d'ami.


Ces succès nous ont donc motivé à sauter le pas: pour les ponts de Mai, la belette allait découcher en terre inconnue.


En prime time tous les soirs des ponts de Mai
En prime time tous les soirs des ponts de Mai

Les premières escapades nous avaient déjà mis la puce à l'oreille sur la quantité de matériel à transporter. Mais quand on s'est mis à tout recenser, on a réalisé que le projet se rapprochait plus du déménagement que du week-end détente.


Je vous laisse juge de cette liste retrouvée à l'instant sur mon téléphone, et sobrement intitulée "BORDEL BELETTE": poussette avec nacelle, lit-parapluie, baby phone, transat, petit tapis de jeu, jouets, baignoire pliable, chauffe-biberon, biberon, couches, sac à langer (je vous épargne le détail), vêtements, boîte de lait, pack d'eau, écharpe de portage, petits pots pour le début de la diversification.


A côté, Khadafi qui plantait sa tente meublée en plein Paris, c'était un mec qui savait voyager léger.


On a eu beau retourner le problème dans tous les sens, ma voiture n'était pas assez grande pour transporter toute la smala. Deux options se sont alors alors présentées:

  • Option 1: évoluer vers un moyen de locomotion plus spacieux.

  • Option 2: commander un coffre de toit.


Un coup d'oeil rapide sur nos comptes courants a entraîné l'abandon assez immédiat de la première option, même si la deuxième constitue un petit investissement - qu'on a déjà bien rentabilisé. Au contraire des biberons et des tétines qui, je le rappelle, sont en vente à un prix défiant toute concurrence.


Plus généralement, on essaie depuis plusieurs années de réduire l'avion pour des raisons écologiques. Mais là, vu les excédents bagages à prévoir, on a trouvé la raison ultime pour ne plus le prendre du tout.


On partirait pas à l'improviste, un sac sur l'épaule et trois autres dans chaque main?
On partirait pas à l'improviste, un sac sur l'épaule et trois autres dans chaque main?

D'un autre côté, on va aussi devoir renoncer au train pendant quelques temps, à moins de trouver deux trois sherpas pas chers. Résultat des courses: la voiture risque de tourner un peu plus. Voiture qui, au passage, consommera plus à cause du coffre de toit.


Autant dire que c'est pas encore gagné pour réduire notre empreinte carbone. Après, on va pas se mentir, on fait rarement des enfants pour des raisons écologiques. A moins de monter un projet Greta Thunberg autour de sa progéniture, comme d'autres montent des projets Mbappé en espérant avoir engendré un futur Ballon d'Or.


De notre côté, on est juste focalisé sur le projet diversification. Comme on dit dans le milieu, on prend les matchs les uns après les autres.


Papa Ravi

 
 
 

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